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Entre rêves et cauchemars

Entre rêves et cauchemars
  • ombres : défaut de lumière... la nuit, la peur prend le dessus, les rêves se transforment en cauchemars... la nuit, les ombres dansent, valse infernale dans mon esprit... Zone d'ombre, étranger prépare toi à un monde sans lumière, sans espoir.
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2 mars 2010

I am what I am

Lorsque tout devient trop dur, lorsque vivre au présent n'est qu'une question de conjugaison….

Lorsque la réalité me blesse, lorsque mes yeux sont asséchés…

Lorsqu'il n'est plus question d'effort, lorsque je veux baisser les bras…

Lorsque ce monde me paraît trop absurde, lorsque je veux me réfugier au plus profond de mon esprit torturé….

Lorsque l'on a grandit trop vite…

Lorsque l'on souffre d'inadéquation à la vie.

Je suis, j'ai toujours été, et je le serai toujours en décalage avec votre vie.

Il n'est plus question de larmes, ni d'armes… il n'est plus question d'effort, d'espoir et de lumière.

Je suis un ange déchu, je me suis brûlé les ailes en voulant monter au ciel. Le purgatoire m'attend, mais qu'est-ce dont par rapport à l'enfer que je vis.

Tiraillée, écartelée dans mes décisions… dois-je abandonner la lutte, me renfermer dans ma tour d'ivoire, ne plus rien voir, ni ressentir, juste le vertige, la fascination, cette valse infernale de mes pensées… je suis… je ne sais ce que je suis.

Une semaine à tenir sans me détruire, sans me soulager de la peine infligée par la peine que je cause autour de moi en étant différente. Pourquoi devrais-je vivre en adéquation avec votre monde, alors que le mien est plus riche, pas vraiment plus beau, mais plus attractif.

Je souffre, je souffre de n'être qu'un pantin, une marionnette qui joue une mascarade… mais cela n'est pas moi, ces sourires faux, ces quelques mots échangés ne sont que du vent.

Ma vie coule entre mes mains, tel du sable… je ne peux la rattraper, je ne peux y arriver…

Je veux vivre libre, libre dans ma folie, libre de péter les plombs sans culpabiliser, c'est cela qui me fait le plus mal…

Je veux m'enfoncer dans les ténèbres glacées de l'oubli, je veux me retrancher derrière mes barrières, ma citadelle au risque d'y être enfermée, enchaînée…

Je ne veux plus penser en bien ou en mal, je veux l'oubli, ne plus rien ressentir… juste le froid en moi, et la danse ténébreuse de mes pensées.

Pourquoi nous stigmatiser, pourquoi alors que l'on vit dans une autre dimension, bien plus réelle que la votre…. On nous shoote de médicament, on nous enferme, soi-disant pour nous soigner.

Et pourquoi, pourquoi je ne peux vivre libre ?

Le chaos, l'anarchie, tout ceci en moi…

Cette dualité, dois-je faire l'effort de vivre "normalement" bien que mes forces s'épuisent, ou dois-je abandonner la lutte infernale, me laisser aller….

I am what I am...

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2 mars 2010

Il y a....

Il y a des souffrances indicibles

Il y a des douleurs invisibles

Il y a des hurlements muets

Il y a des silences trop lourds

Il y a des âmes déchirées

Il y a des cris de secours

Il y a des corps en lambeaux

Il y a le désespoir

Il y a la vie en noire

Il y a la blessure des maux

Il y a des pensées obscures

Il y a le mur dur

Il y a des pensées sombres

Il y a toutes ces zones d'ombres

Il y a mon cerveau embrumé

Il y a mon cœur gelé.

2 mars 2010

Lettre à l'absente

Comment te dire ? comment ?

L'ivresse qui émane de mon esprit, cette sensation de plénitude, ce sentiment d'oubli…

Cette autre dimension, cet autre sphère, cet autre monde, me plaît plus que tout, m'obnubile, m'attire.

Vertige, irrépressible, indomptable.

Comment t'expliquer que je préfère m'enfermer dans ma tour d'ivoire, ne plus rien ressentir, oublier.

Que m'est-il donc arrivé pour que j'en sois là ?

Mon passé s'effrite…

Bribes de souvenir éparses.

Puzzle infaisable…

Bout à bout, il 'n'en ressort que le mal-être.

Et comment t'expliquer cette sensation d'ivresse devant l'abîme de mon esprit, cette tentation d'y plonger, et de ne pas en ressortir.

Non, je ne veux pas mourir, je veux simplement vivre dans mon monde sans être stigmatisée…. Je vis ailleurs.

Lorsque je me promène, que je vais en cours, cela me paraît si, irréel… comme si, cela ne sert à rien…

Je suis… mais qui suis-je.

Je veux, arrêter mes efforts, cette lutte infinie, ce combat qui m'épuise pour vivre ne adéquation avec votre réalité. Pourquoi ne puis-je pas vivre dans mes songes ?

Pourquoi ?

Ici-bas tout m'agresse, me blesse… je veux me retirer, il le faut. Me retirer au fond de moi-même, comprendre pourquoi en moi c'est comme cela.

Je viens d'ailleurs, je ne vais nulle part.

Laissez moi donc vivre comme je peux, et non comme vous le voulez…

Les efforts que je fournis pour cela m'épuisent.

Je veux juste vivre libre dans ma folie. D'ailleurs ce que vous appelez folie (ou plutôt petit soucis de santé…) n'est rien d'autre que la manifestation d'un autre monde, une autre réalité…

Je ne suis qu'un ange déchu, déçu, qui n'a pas sa place dans votre réalité.

2 mars 2010

Dans mon monde...

Dans mon monde, rien n'est magnifique, ni même magique. Certains pouraient trouver cela tragique, mais je préfère le chaos de mon esprit à l'hostilité de votre réalité.

Je ne suis qu'une ombre qui fond au soleil, je ne suis qu'un corps vide...

Mais dans mon esprit, valsent mes pensées, tournent, tournent les idées.

Vertige...

Un no man's land délabré. Et pourtant si rassurant.

L'ivresse...

S'enfoncer dans la tourmente, s'enfermer, s'emmurer dans le silence. Pourquoi parler lorsque l'on a rien à dire ?

Des méandres, des ombres, des démons...

Je veux vivre, mais vivre dans mon monde. Cette réalité m'agresse, j'attends spectatrice, sans pour autant pourvoir avancer.

Arrêt sur image...

1 mars 2010

Interruption dan le réel

Comme un songe, cela revient dans mes rêves, bribes de cauchemar… Réalité irréelle, ai-je vraiment vécu cela ?

Je me souviens l'enfermement, la folie de ces ans passés… je me souviens, la souffrance et ces jours passés à pleurer, pleurer des larmes pourpres… sacrifice de mon corps, pour la tranquillité de mon esprit.

Je me souviens mon cœur gelé, cette absence de sentiment, juste la souffrance, bloc de glace. Bloc de rage aussi, rage de vivre, survivre pour quoi ? pour qui ?

Je me souviens m'être battue, pourtant souvent abattue… et puis ces questions, qu'est-ce donc que la réalité ? Qu'est-ce donc que ces sentiments, ces idées, ces pensées si elles ne sont pas réelles…

Il est bien gentil de dire que tout cela n'est PAS réel, mais chaque jour, chaque minute, chaque seconde c'est ce que je vivais et ressentais.

Alors oui, folle, sûrement, mais que voulez-vous, il y a une autre dimension que votre réalité, un autre espace temps, où ce que je vivais était, est, REEL.

Ces pensées, ces idées, toutes les ombres et les chimères qui emplissaient mon esprit, ne sont point les fruits d'un cerveau fou, non, ce sont les manifestations d'une autre sphère, d'un autre monde dont, vous êtes, par votre étroitesse, exclus.

Je suis de ce monde, je m'y suis réfugiée lorsque j'en ai éprouvé le besoin, mise à l'abris, à l'abris de votre réalité, votre folie furieuse de tout contrôler, de pouvoir… je viens de cet autre monde et, il s'avère que, j'ai mis du temps à m'adapter au votre… Les angoisses terribles d'un ange déchu.

Et puis le temps est passé, il a fallu que je me batte pour m'en sortir, mais je reste sur le fil du rasoir, obnubilée par ce monde où tout n'est qu'une étrange beauté… un monde qui m'a aidé, que je ne veux pas lâcher. Je suis prise entre deux feux, la sagesse (bien que je ne vois pas ce qui est sage) qui me force à lutter pour rester dans votre réalité, et ma folie, qui n'attend qu'un faux pas pour que tout bascule. Je lutte, mais à quoi bon. Chaque jour qui passe, je me demande si je vais tenir, réussir à m'adapter à votre vie, le doute, l'angoisse… terrible.

Ma vie est loin d'être finie, et si je dois lutter tout le long de celle-ci, à quoi bon ?

Je veux vivre, mais vivre libre, ou folle. Pas cet entre deux bancal.

Lasse de lutter, combat de chaque jour, chaque instant, combat épuisant.

Lasse…. Je n'en peux plus. A quoi bon continuer ?

Pourquoi ?

Et ces envies de destruction qui reviennent… cette souffrance, à force d'essayer d'être normale… un sourire me coûte, alors la vie, n'en parlons pas.

Vais-je tenir ?

Jusqu'où mes forces me mèneront ?

A quand l'épuisement ?

Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, oui mais, à la longue, je n'en peux plus.

Un an et demi, mais ai-je vraiment avancé, pourquoi suis-je toujours sur la brèche ?

Mes démons m'assaillent de nouveau… je me retrouve aux prises avec la folie, cette envie de tout lâcher, d'arrêter mes efforts, cette lutte vaine. A quoi bon continuer ? a quoi bon…

Au vu de la souffrance que cela engendre, je me le demande bien. Je vais mourir d'épuisement a force de me battre alors que cela est perdu d'avance.

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1 mars 2010

Froid intérieur

Mon cœur est gelé,

Mon cerveau embrumé

Valse infernale de mes pensées

Dans un corps disloqué

Dans mon esprit

Des ombres et des chimères

De ma vie

Plus rien j'espère

Des années d'errance

Doucement la démence

Folie furieuse

Rieuse

Avancer pas à pas

Reculer en courant

Mais qu'est-ce que je fais là

Tempète, le vent

Une marionnette sans fil

Funambule j'oscille

Tangue, tangue mon esprit

Je veux me détacher de cette vie

Deux pas en avant,

Trois en arrière

Je ne peux regarder devant

Puisqu'il n'y a rien derrière…

Condamnée à vivre au présent

Mais qu'est-ce dont ces moments

Instantanés délabrés

Comment avancer ?

1 mars 2010

Il était une fois...

Il était une fois, une enfant perdue, qui a grandit trop vite. Une enfant trop sensible, trop fragile. Elle s'inventait des monde merveilleux, elle s'enfermait dans ses songes, vivait des aventures sans fin dans les livres… cette enfant a grandit…

Devenue une ado paumée, différente, protégée de ce monde qu'elle trouve hostile dans la forteresse, cette coquille qu'elle a érigée.

Elle a pris en pleine figure la méchanceté comme seuls les ados peuvent faire.

Alors, de plus en plus, elle s'est enfermée dans son monde, ne voyant pas comment aller vers les autres, trop différente… les discussions entre amies, les garçons, les fringues, la musique, elle était dans un autre monde, à mille lieues de la réalité.

Et plus le temps passait, plus sa différence se creusait. A ne pas savoir vivre dans la réalité, elle s'est enfermée…

Il fallait qu'elle souffre pour expier ses péchés, non pas qu'elle soit croyante, non, c'est le fatum.

A souffrir chaque jour, elle trouva une solution pour se sentir mieux, et se punir de elle-même ne le sait pas, des fautes qu'elle a commissent.

Alors, le soir, elle appliquait le même rituel pour trouver le sommeil, pour se sentir en vie, pauvre spectatrice…. Elle faisait couler des larmes pourpres le long de ses bras…

L'ado a grandit, et rien ne s'est arrangé… bien au contraire.

Un premier séjour à l'HP, l'année de la terminale, cinq mois et demie. Et comme un pied de nez, le bac en poche à la fin de l'année…

Pour le défit, et aussi par envie, elle est allée en médecine, ironie du sort, elle voulait faire psychiatre… année catastrophique, alternance de découragement, de prise de conscience, de dispute avec celle que je considérai, considère comme ma meilleure amie, la seule, l'unique…

S'en est suivi une autodestruction durant quelques mois… et puis, un matin, après avoir ingéré la veille une dose conséquente de médocs le brusque retour à la réalité, j'aurai pu en crever….

Un pied dans la vie, l'autre dans ma tombe…

L'année fut finie tant bien que mal…

J'entrais alors en première année de bio, le premier semestre fut super, fête, sortie, la vie… jusqu'au nouvel an, tout allait bien, j'ai cru alors que je m'en sortirai… il s'avère qu'un mois plus tard, tout dégénéra.

De nouveau l'autodestruction, oublier, ne plus souffrir moralement parce que je ne veux pas blesser autrui, mon entourage… tant bien que mal, je tenais, et je n'étais pas malheureuse… la seule chose qui me faisait souffrir c'était, et si ma mère s'en apercevrai, que dirait-elle …

La question ne fut pas longue à arriver….

Nouvelle hospit, nouveau calvaire… malgré cela, je validais ma première année…

Mais tout s'enchaîna… ballet incessant de l'hôpital à la maison, de la maison à l'hosto.

Sortie mi-juillet 2008…. L'homéopathe, les vacances, et la rentrée scolaire retardée… un pied dans la vie… mais qu'elle vie !

Les doutes… année validée, faite de hauts et de bas…

Mais bon, dans l'ensemble, j'ai tenue… puis, nouvelle année scolaire…

Semestre validé haut la main… et toutes ces questions qui me reviennent. Vais-je réussir, le voudrai-je vraiment.

Marre du masque, des efforts fournis pour paraître bien.

Non, ce n'est pas une vie que de lutter, que de regretter chaque parole, chaque geste en me disant que je n'aurais pas du dire ça, faire tel mouvement.

Non, vraiment, trop dur de lutter chaque jour pour être celle que les autres veuillent que je sois, et non pas ce que je suis.

Je veux m'enfermer dans mes ombres, je veux m'enfoncer dans l'abîme de mes pensées, dans le no man's land de mon esprit.

Je veux vivre cette ivresse où tout tourne, valse infernale, ballet désorganisé. Je veux vivre dans mon monde….

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